LES FRANÇAIS PRÊTS À CHANGER LEURS HABITUDES POUR LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

10 DÉCEMBRE 2021


Alors que la COP26 vient de s’achever, Ford a interrogé 14 000 citoyens issus de huit pays européens différents, pour qu’ils parlent de leurs attentes et de leur engagement concernant la lutte contre le dérèglement climatique. Une étude qui fait ressortir un sentiment d’urgence omniprésent mais aussi de nombreuses différences de perception en fonction des pays. Quelle responsabilité individuelle ? Quelles attentes vis-à-vis des entreprises et des gouvernements ? Quels moyens à mettre en œuvre au quotidien pour freiner ce dérèglement climatique ? Ford a laissé la parole aux Européens.

Quelle responsabilité individuelle dans le dérèglement climatique ?

C’est une question que se posent beaucoup de citoyens, dans tous les pays. Dans le dernier rapport trimestriel de Ford Go Electric appelé “Climate Countdown”, on observe qu’une écrasante majorité d’Européens (90% en moyenne dans chacun des pays sondés) estime avoir un certain niveau de responsabilité personnelle dans cette lutte. Dans de nombreux pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne ou l’Italie, au moins un quart de la population se sent “très responsable”. En revanche seul un Français sur cinq (21%), endosse “une grande responsabilité personnelle” dans la lutte contre le changement climatique. Mais 62% des Français estiment important ou extrêmement important que des mesures immédiates soient prises par les gouvernements et grandes entreprises. Et vous, où vous situez-vous ?

Une priorité essentielle et urgente ?

Ces chiffres révèlent une prise de conscience qui se retrouve lorsqu’on interroge les Européens sur les principaux problèmes auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui. Au milieu de sujets aussi importants que le racisme systémique, l’économie, ou la prise en charge de la santé mentale, c’est bien l’élaboration d’un plan mondial de lutte contre le changement climatique qui est considérée comme la priorité essentielle. Une problématique qui arrive même devant la reprise de l’économie après l’épidémie de Covid-19. Pour 24% des Français, il est essentiel de disposer d’un plan de lutte contre le changement climatique. Mais ils sont également 29% à penser que des mesures plus strictes sont nécessaires pour enrayer ce dérèglement climatique.

Prendre des mesures immédiates passe aussi par un changement individuel de comportement. Que seriez-vous prêt à sacrifier dans vos habitudes ? Les Français ont répondu être prêts à réduire leur consommation d’énergie (45% des sondés), ne plus utiliser de plastique (38%) ou encore privilégier les circuits courts pour 35% d’entre-eux.  Mais qu’en est-il si on leur demande de limiter leurs achats de nouveaux vêtements ?

Seriez-vous prêts à limiter vos achats de vêtements ?

À cette question, alors que 44% des Britanniques se déclarent favorables à cette idée, seuls 32% des Français et 29% des Italiens s’imaginent acheter moins de vêtements. Les Français sont également 35% à se déclarer disposés à moins utiliser leur voiture et 24% à accepter de renoncer aux voyages en avion à l’étranger. C’est un peu moins que chez nos voisins Anglais ou Allemands, à 30%.

Autre problème lié au réchauffement climatique, le Greenwashing, une pratique marketing utilisant l’argument écologique pour vendre des produits polluants. Les Français dénoncent unanimement, pour 91% d’entre eux cette pratique. Ils sont même un bon tiers à penser que le Greenwashing est pratiqué par quasiment toutes les entreprises. Mais alors quelles sanctions souhaitez-vous infliger à ces entreprises reconnues coupables d’écoblanchiment ? Pour 42% d’entre vous, des pénalités financières sont la solution.

Et les voitures électriques ?

Pour Stuart Rowley, président de Ford Europe, les Européens considèrent les véhicules électriques comme l’avenir. En effet, 31% des Français pensent que les véhicules hybrides sont une étape intéressante vers l’électrification. Pour 37% des Européens, la voiture électrique représente l’avenir. Mais cette étude montre également des préoccupations et des inquiétudes à l’autonomie et l’infrastructure de recharge.

L’angoisse de la panne d’autonomie et les problèmes de recharge figurent toujours en tête des inquiétudes pour les Français. Ils sont 30% à avoir des inquiétudes pour le lieu où ils pourraient recharger leur véhicule, 23% regrettent le manque de bornes disponibles et ils sont encore 27% à affirmer que rouler en véhicule électrique pourrait les dissuader de faire de longs trajets. Pour Stuart Rowley de Ford, c’est aux gouvernements, à l’Union Européenne, aux fournisseurs d'énergie et aux constructeurs automobiles d’informer les utilisateurs et de créer les infrastructures indispensables. Ford se pose en leader pour aider les utilisateurs à passer aux véhicules électrifiés.

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